Une voix chante au loin et nous appelle:
Voix des vallons et des bois joyeux
C'est le printemps aux caresses trop brèves;
En cette nuit de mai, nos cœurs soient heureux! puis jamais!
Sur ton front je pose le voile d'épousée
Et des violettes où tremble la rosée;
Que leur parfum sous la brise s'exhale
En la divine nuit! puis jamais!
Des champs s'élèvent des voix frémissantes
Mais plus haut s'élèvе la voix de mon cœur
Penche ! еt t'enivre du trouble d'aurore
Que vibre l'âme, une fois... puis jamais!
Oh! berçons-nous à l'extase infinie
Où nous retient la clémence des nuits
Hâte ma joie, prochain est le jour!
En cette belle nuit, aimer!... puis jamais!